Ce projet est né durant la recherche documentaire préalable à l’écriture d’un documentaire sur le Placement sous Surveillance Électronique (PSE). En découvrant la réalité de cette mesure, elle m’est immédiatement apparue comme intéressante au point de vue sociale et sociétale mais, pour ce projet de long métrage, intéressante au point de vue dramatique et cinématographique. Il ne s’agit pas dans ce fi lm de montrer la réalité d’un placé sous PSE (même si l’histoire de Vincent est fi dèle à ce que rapportent diff érents témoignages) mais d’exploiter les ressorts narratifs de cette sorte d’enfermement hors les murs.
Le personnage de Didier et de sa mère, quant à eux, évoquent la dépendance psychologique, voire dans leur cas, monomaniaque, des relations conflictuelles familiales.
Bref, on se fend pas vraiment la gueule !
Encore que…
Le ton parfois léger, parfois cynique ou encore tragi-comique fait que les spectateurs n’en ressortiront pas totalement dépressifs. Sauf ceux dénués totalement de tout sens de l’humour, ou qui traversent une époque plutôt sombre de leur propre existence, et alors bon, dans ce cas…